Daniel Gallant
Daniel a été recruté à 19 ans par une organisation extrémiste antisémite. Il reconnaît aujourd’hui que les violences physiques qui lui ont été infligées, durant son enfance, par son propre beau-père, lui ont laissé croire que la violence et la haine étaient les seuls moyens de se faire respecter.
Daniel a été élevé au sein d’une famille d’accueil en proie à des problèmes de dépendance et de violence domestique. Il a fui la maison à l’âge de 12 ans pour se réfugier dans les réserves des Premières Nations (Saulteau & West Moberly) où vivait sa « kokhum » (grand-mère en Cree). Il a ensuite passé deux ans dans des centres de détention pour mineurs puis cinq ans dans les rues de l’est de Vancouver (Canada). Daniel a ensuite été recruté par un réseau d’extrémistes de droite. Pendant des années, il s’est livré à des actes de violence dans la rue et a lui-même recruté de nombreuses personnes, dont un extrémiste – depuis condamné à deux reprises – qui avait l’intention de cibler des minorités dans un attentat à la bombe. Depuis son passage dans ce mouvement d’extrême droite, Daniel Gallant a opéré des changements importants, qualifiés de profonds.
Daniel est désormais un travailleur social agréé en Colombie-Britannique. Il a obtenu un Master. Sa recherche est la première auto-ethno-graphie connue d’un extrémiste violent déradicalisé. Pendant plusieurs années, Daniel a travaillé comme conseiller de première ligne dans les services sociaux. Au fur et à mesure de son développement personnel et professionnel, il a soutenu des sociétés à but non lucratif et s’est engagé dans un travail pro-bono à travers tout le Canada en tant que conseiller, avocat et défenseur des personnes touchées par l’extrémisme violent, y compris les victimes/survivants, les familles et les individus radicalisés.
Diplômé en droit et membre de la Law Society de Colombie-Britannique, il prévoit aujourd’hui de pratiquer le droit en se concentrant sur les questions liées à l’extrémisme violent, à la protection des enfants, aux droits de l’homme, aux discours haineux et aux victimes de violence.
Daniel a été publié par de nombreuses universités et revues littéraires. Plus récemment, il a été chargé par la Commission canadienne de l’UNESCO de publier un document concernant l’extrémisme de droite extrême.
« J’étais accro au pouvoir de tabasser quelqu’un et de ne pas m’arrêter. »
Daniel Gallant
Ressources gratuites
Regarder plus de vidéos
Interview I
Daniel Gallant provides a rare insight into the recruitment tactics, inner-workings and ideological convictions of white-supremacist groups in Canada.
Interview II
Daniel Gallant discusses his experiences during his decade long membership of white-supremacist groups and why he then decided to leave.
Interview III
Daniel Gallant describes the difficulties of leaving white-supremacist groups and what support might encourage others to take the same step.
VOIR PLUS D'HISTOIRES
Pour en savoir plus sur Prezi, consultez leurs didacticiels vidéo ou leur page d'assistance.
Partagez cette histoire: